J’avais beaucoup aimé son premier roman : Avant elle, un roman surprenant et captivant, je n’ai pas été déçue par son second roman, pépite de cette rentrée littéraire.
On est pris par l’histoire dès les premières pages, touché par la quête de vérité de Luce qui veut briser les non-dits de son village après des drames.
Les personnages sont tout en nuance et subtils et comme -Avant elle, on ne lâche pas ce livre avant la dernière page.
Belle-Rose, un village savoyard. Luce, une jeune danseuse de dix-sept ans, voit sa vie basculer lorsque le corps de sa petite soeur est découvert dans l’Eau Rouge, la rivière locale. Bravant les secrets et les mensonges d’une communauté soudée par le silence, elle se lance dans une enquête obstinée. Sa soif de vérité la mène à s’allier à celui que tous nomment le Maudit, un colosse mutique et solitaire de trente-huit ans. Ensemble, ils affrontent les ombres d’un passé que certains préféreraient oublier, dévoilant les trahisons et les souffrances enfouies. Dans sa lutte contre l’injustice, Luce ne cherche plus seulement un coupable, elle aspire à réparer les êtres brisés, et à redonner à Belle-Rose son innocence perdue. Comment se relève-t-on de la violence qui vient fracasser notre existence ? De quelles armes dispose-t-on pour résister à la fureur du monde ? Dans ce roman à deux voix qui déploie une langue délicate où s’entremêlent prose et poésie, Johanna Krawczyk bouscule nos émotions et nous invite à écouter notre danse intérieure, celle qui nous aide à tenir debout.