Quelques bonnes lectures pour la rentrée

Quelques lectures que je recommande, des romans qui ont une ambiance, vous emmènent ailleurs et d’une écriture fluide et non forcée.
Deux récits qui s’entremêlent, une ambiance hivernale, un roman plein d’esprit, vif et plein d’humour.
Max et Tina sont coincés dans leur voiture sur un col enneigé des Alpes. Pour passer le temps, Max raconte un fait historique qui prend sa source à cet endroit précis des montagnes. On est à la veille de la Révolution française – une époque de bouleversements et de renouveau en Europe. Jacques, valet de ferme en Gruyère, s’éprend de Marie, fille d’un riche paysan. Le père entend bien se débarrasser de lui : Jacques part tout d’abord faire son service militaire, puis travailler comme vacher au service de la sœur de Louis XVI, Élisabeth, dans son domaine de Montreuil où elle se consacre aux plus démunis.
Mais jamais les deux amants ne parviennent à oublier. Jacques le taciturne émeut tant la cour lorsqu’elle apprend son amour empêché qu’Elisabeth fait venir sa promise…
Un beau portrait de femme et une relation d’amour indéfectible entre une mère et son fils. Le roman se lit comme un polar qui serait romanesque… On apprécie l’authenticité de cette femme face au voyeurisme de certains personnages.

« Mettez l’humanité dans un alambic, il en sortira l’essence de ce que nous sommes devenus : le jus incolore d’un grand jeu télévisé. »

Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer ­l’essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l’Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues. À vivre libre, tout simplement.
Mais quand elle perd son camion-rôtissoire dans un accident, le fragile équilibre est menacé, les dettes et les ennuis s’accumulent.
Il faut trouver de l’argent.
Il y aurait bien ce « Jeu » dont on parle partout, à la télé, à la radio, auquel Léo incite sa mère à s’inscrire. Gagner les 50.000 euros signifierait la fin de leurs soucis. Pourtant Anna refuse, elle n’est pas prête à vendre son âme dans ce jeu absurde dont la seule règle consiste à toucher une voiture et à ne plus la lâcher.
Mais rattrapée par un monde régi par la cupidité et le voyeurisme médiatique, a-t-elle vraiment le choix ?

Épopée moderne, histoire d’amour filial et maternel, Les corps solides est surtout un roman sur la dignité d’une femme face au cynisme d’une époque où tout s’achète, même les consciences.

J’avais aimé Normal people qui parle des amours adolescentes pour arriver à l’âge adulte, celui-ci nous parle des trentenaires. Un roman à nouveau abouti avec des personnages attachants, des endroits qui font rêver et des questionnements universels.

Alice, une jeune romancière ayant connu un succès fulgurant, quitte Dublin pour s’installer dans un village d’Irlande. Elle fait la connaissance de Felix sur un site de rencontres. Eileen, la meilleure amie d’Alice, préfère rester dans la capitale et travaille pour un magazine littéraire. Elle renoue avec Simon, un copain d’enfance qui n’a jamais caché son attirance pour elle. Malgré la distance, Alice et Eileen se parlent presque tous les jours, ou plutôt elles s’écrivent. Des e-mails aussi drôles qu’intimes où elles laissent libre
cours à leurs réflexions sur le sexe, l’amour, l’argent, l’amitié, la politique.
Mais le monde s’assombrit. L’inégalité, l’injustice, la violence ne cessent de grandir. Comment continuer à se comprendre, s’aimer et admirer la beauté qui nous entoure quand le pire semble inévitable ?

Après Normal People, Sally Rooney nous fait partager les rêves et les déceptions de ces enfants du siècle avec une franchise et une justesse remarquables.

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