Au début de ma lecture, j’ai cru que je lisais une nouvelle mais il s’agit bien d’un roman.
Le rythme rapide accompagne les phrases fluides et concises de Silvia Härri.
Brutalement l’enfance de Pietro va se briser quelques années après la naissance de sa petite soeur Margherita.
La « pieuvre » s’est installée dans la famille. La pieuvre est en fait une maladie génétique qui a atteint Margherita et dont on ne parle pas dans la famille.
Pietro va quitter la Toscane pour devenir architecte à Genève mais le passé le rattrape. Le silence sur sa famille et son enfance en Italie l’a emmuré pendant toutes ces années.
Va-t-il enfin parler à Mathilde, sa femme et à son fils Simon ?
On se surprend à s’attacher à cet anti héros très lucide vis à vis de lui même et tellement angoissé.