Éric Fottorino
Dix-sept ans
On est entraîné par votre quête maternelle dès les premières pages. On vous suit avec plaisir à Nice et on est touché par ce retour douloureux dans le passé.
Mais très sincèrement, peut-être suis-je trop calviniste, j’ai été gênée par ce récit, au final, quelque peu larmoyant.
https://www.franceinter.fr/emissions/la-librairie-francophone/la-librairie-francophone-22-septembre-2018
Eric Fottorino, pour « Dix-sept ans », publié aux Éditions Gallimard : «Lina n’était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J’en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d’humeur, ces sautes d’amour.»
Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l’étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l’adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu’à jamais blessée.
Une trentaine d’années après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante de sa quête identitaire. À travers le portrait solaire et douloureux d’une mère inconnue, l’auteur de Korsakov et de L’homme qui m’aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.