Normalement, mon snobisme m’empêche de lire les livres à succès.
Mais j’ai eu envie de lire les Yeux de Mona de Thomas Schlesser, un roman qui nous enseigne l’art en 52 tableaux.
Ne faites pas comme moi qui a découvert à la moitié du livre que les tableaux étaient représentés sur le revers de la couverture…
A tout moment on peut tomber dans la niaiserie et les bons sentiments et pourtant ça n’arrive pas.
Le rapport entre ce grand-père et sa petite fille Mona est d’une grande justesse et émouvant, cette petite est adorable, on a envie de la prendre dans ses bras. Et ce grand-père taiseux et sensible incarne bien le devoir de transmission.
Tout est fragile, la vie, l’enfance de Mona, sa vue mais ce qui est solide c’est la beauté de l’art intemporelle.
J’ai lu ce roman avec un immense plaisir et comme un thérapie.
Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.
C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux.
Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg.
Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.
Grand roman d’initiation à l’art et à la vie, histoire d’une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c’est un phénomène international.