Chapeau à l’auteur qui réussit à nous tenir en haleine tout le long de son récit.
Envoyée par le CICR au Nicaragua dans les années quatre vingt, elle va nous emmener au bord du Rio Wangki.
Précisons : une guerre civile sévit dans ce pays entre la Contra (soutenue par les Etats Unis) et les Sandinistes.
Sa mission ? Aider les indiens Miskitos à retourner sur leurs terres au bord de ce fleuve sans le moindre faux pas sinon ils seront chasser à nouveau par le Gouvernement.
Imaginez deux femmes (l’auteur et son acolyte, une médecin) « dos locas de La Croix Rouge », c’est ainsi qu’elles sont surnommées, dans cette contrée perdue et dangereuse qui vont braver tous les obstacles pour venir en aide à cette population.
En plus, la météo n’est pas très clémente, des pluies torrentielles les accompagne très souvent.
Ce récit très prenant est écrit avec plein d’humour et d’authenticité. En plus, on se cultive !
Danielle Coquoz est née à Genève. Après des études en Sciences politiques, elle prend part aux premières années d’un centre ex- périmental d’accueil et de traitement pour jeunes toxicomanes. En 1982, elle rejoint le Comité International de la Croix-Rouge et, pendant vingt-cinq ans, participe à l’action humanitaire dans les conflits armés, principalement en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique Centrale. Ses lieux d’ancrage sont aujourd’hui le Valais et Paris.